Le Centre Spécialisé de l'Obésité du Limousin a regroupé cette année en distanciel plus de 150 professionnels autour de l'obésité et du handicap.
Vous pouvez retrouver les présentations ci-dessous.
Professeur Pierre JESUS, CSO du Limousin, Unité de nutrition, CHU de Limoges
Au cours des maladies neurologiques source de handicap moteur, le risque pour un patient obèse est de perdre du poids, de la masse musculaire et de se dénutrir en passant de l’obésité à l’obésité sarcopénique. Cela peut aggraver son handicap moteur. Au cours de ces pathologies une obésité modérée peut être plus favorable qu’un état de dénutrition. En revanche l’obésité peut être source de handicap supplémentaire freinant les possibilités de mobilisation et de rééducation
Clément CHRISTEN, Professeur en activités physiques adaptées au Centre de l'Obésité B. Descottes à St Yrieix la Perche
L’activité Physique Adaptée (APA) doit permettre aux personnes atteintes d’obésité, handicapées à différents niveaux par cette pathologie chronique, de se remobiliser de façon sécurisée. L’APA permet une remise en confiance des capacités de mobilisation de ces personnes et peut se compléter d’une prise en charge en kinésithérapie. Le programme prescription d’activité physique pour la santé « PEPS » (https://www.peps-na.fr) permet de s’orienter vers une telle prise en charge.
Docteur Maud MONSAINGEON-HENRY, CSO Nord Aquitaine, CHU Bordeaux
La chirurgie bariatrique peut être proposée chez les personnes atteintes d’obésité et paraplégiques (si éligible selon les critères d’indication et d’absence de contre-indication). Mais peu de cas d’une telle prise en charge et de son impact sur l’évolution du patient sont recensé dans la littérature. Le projet de recherche français PARABAR coordonné par le CHU et CSO de Bordeaux a pour but de recenser une telle prise en charge chez les patients paraplégiques ainsi que son impact.
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Docteur Pierre SAZERAT, Psychiatre, CH Esquirol Limoges
Le handicap psychique peut être en lien étroit avec l’obésité, en effet le comportement alimentaire peut être perturbé avec des compulsions alimentaires. De plus, les thérapeutiques psychotropes peuvent avoir un impact sur la prise alimentaire des patients. A l’inverse la prise pondérale peut avoir elle aussi un impact important, source de troubles psychiques de novo ou aggravant un trouble présent. Il est indispensable dans la prise charge du handicap psychique de travailler de manière multidisciplinaire entre les professionnels du secteur psychiatrique et somatique.
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Isabelle BARDE, Cheffe de projet ADAPEI 33
Au cours de handicap mental chez des personnes intégrées dans le monde du travail au sein d'établissements ou services d'aide par le travail (ESAT), la gestion du comportement alimentaire et de l’équilibre alimentaire des travailleurs n’est souvent pas simple à encadrer. Au sein de l'Association départementale de parents et amis de personnes handicapées mentales (ADAPEI) de Gironde, différents projets ont permis d’aider à améliorer l’équilibre et le comportement alimentaire de ces personnes de façon ludique et conviviale dans un cadre adapté